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Chantal Soutarson

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Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais en ce moment, je trouve que ma peau est particulièrement sèche. Bizarrement sur le visage tout se passe plutôt bien. Mais sur le corps, c’est le désert d’Atacama depuis quelques semaines que nous vivons enfermés. La faute à qui ? A quoi ? Et comment faire pour ne pas terminer ridée comme une pomme à la fin de cette période ? Car oui, le manque d’eau, c’est aussi un vieillissement accéléré à la clef.

En ces temps un peu étranges de confinement, de ralentissement voire d’arrêt, tout est remis en question. Même les déplacements de Beauty Toaster sont à l’arrêt. Mais grâce à la magie de la technologie les interviews continuent. A situation exceptionnelle, rendez-vous exceptionnel pour cet épisode 99. J’ai décidé d’aller prendre des nouvelles d’invités que j’avais reçus il y a quelques mois, voire plus d’un an, pour certains d’entre eux. Ce temps suspendu est le moment idéal pour faire un point sur l’évolution de leur marque ou de leur activité et de voir comment ils vivent cette période pour le moins insolite.

Le maquillage est sans doute ce qu’il y a de moins clean dans les cosmétiques. Je laisse de côté les formules, ce qui m’intéresse c’est le packaging. Verra-t-on un jour la mort du rouge à lèvres « du temps d’avant » ? Ce temps où les marques de luxe concevaient de beaux objets. C’est même ce qui les différenciait des marques de make up mainstream. Dans le luxe du « temps d’avant », même un simple étui en plastique noir laqué (avec un double « C » sur le capot tout de même) faisait le job. Mais il y a un truc qui n’allait vraiment pas. Et qui ne va toujours pas…

Il fallait s’y attendre. Entre les messages contradictoires et les attitudes désinvoltes des un.e.s et des autres, nous voilà tout.e.s contraint.e.s de rester à la maison. Et encore, je trouve qu’on est vraiment trop limite quand je vois les gens, les mômes et les personnes âgées en particulier, se balader comme si de rien n’était alors qu’elles sont les plus à risque, j’hallucine. Je pense qu’il faut également interdire le sport en extérieur. En Chine personne ne pouvait sortir et surtout personne ne pouvait sortir sans masque. Il n’y avait pas un runneur dehors. Ici, personne n’a de masque ou presque, tout le monde court, se balade et se croise à moins d’un mètre, fait du vélo (« oui mais je suis tout seul ! » 🙁 ) genre « même pas peur »… C’est A-BER-RANT ! Mais c’est un autre débat. Vous êtes en bonne santé ? Le confinement est un moindre mal et peut même constituer une expérience.

A l’heure où les consommateurs rejettent les conservateurs, la solution serait soit d’en choisir des naturels, soit de pouvoir en réduire la quantité, soit de pouvoir s’en passer. Mais il vaudrait mieux oublier la dernière solution (voir mon dernier post Conserver ou simplifier). Il existe cependant une autre voie. Entre process de fabrication inspirés de la pharmacie et packagings innovants, ce ne sont pas les options qui manquent.

Sylvie Peres vit en famille au Pays Basque. Dermatologue de formation, grâce à sa pratique et à sa prise de conscience écologique, elle a décidé de créer, accompagnée de sa fille Anne, une marque de cosmétiques différente. Alaena, est une marque de soins bio, fabriqués dans le Sud Ouest, qui allie sciences et végétaux dans le respect de la nature. Je vous invite à écouter cette passionnée.