Plan peau hors sec

Le film hydrolipidique en question

Cette barrière est essentielle pour empêcher que l’eau ne s’échappe trop rapidement par les pores. Elle nous protège de la majeure partie des agressons extérieures même. Pour qu’elle soit efficace et qu’elle assure son rôle protecteur et « imperméabilisant », il est indispensable qu’elle soit bien équilibrée en eau et en sébum. Or, ce film peut être très facilement endommagé. Suite à l’utilisation d’un produit ou d’un outil trop agressif (eau trop calcaire, gommage, savon alcalin, brosse etc.), pour des raisons hormonales (à la ménopause chute de la synthèse de sébum et du taux d’hydratation) ou pour cause de conditions climatiques trop rudes (faible hygrométrie ambiante comme en ce moment). Cette altération est visible à l’oeil nu (peau craquelée, fripée) et est également perceptible (sensation de tiraillement, de démangeaisons…). Très désagréable, pas vrai ?

Un air trop sec à l’intérieur

Je n’y avais jamais fait attention mais c’est une réalité, l’air est très sec chez moi. Et il m’aura fallu plusieurs jours de confinement complet pour m’en rendre compte. A l’extérieur, la peau capte l’humidité ambiante via les pores, la respiration etc. Voilà pourquoi dans un climat tropical, où l’air est plus humide, on a toujours l’impression que la peau est plus belle. Elle ne tire pas et semble plus lumineuse, rebondie, surtout si c’est une peau habituellement plutôt sèche. Constat tout personnel. Certes, notre peau est bien constituée et nous empêche d’absorber trop d’eau extérieure, mais le peu qu’elle absorbe lui permet de maintenir un bonne équilibre par rapport à la perte insensible en eau qu’elle doit affronter chaque jour. Eh oui, sans nous en rendre compte, chaque jour l’organisme élimine l’équivalent d’une bouteille d’eau de 50 cl (plus si on est sportif) et il va bien falloir compenser cette perte.

Pour bétonner son film hydrolipidique

Une peau bien hydratée, ça commence par une bonne hydratation de l’intérieur. Boire suffisamment d’eau, c’est la base. 1,5 à 2 litres par jour. On en absorbe un peu via les légumes aussi, ça compte. Surtout, si on est sportif comme je le disais. D’ailleurs, ceux qui se sont récemment découvert une passion immodérée pour le running (Ahahah !) doivent savoir que l’on perd minimum 50 cl d’eau par heure (ce qu’on perd normalement en une journée, quoi…). A bon entendeur… Donc il faut boire de l’eau, non seulement pour faire fonctionner cette machine incroyable qu’est notre corps, mais aussi pour aider à maintenir un bon niveau d’hydratation générale et de la peau en particulier.

Il faut également apporter des acides gras essentiels (omégas 3, 6, 9). On les trouve dans l’alimentation, les huiles végétales notamment et on peut aussi en prendre en compléments alimentaires (je regrette bien de ne plus en avoir en stock d’ailleurs…). Donc pas question d’éliminer le gras, même en ces temps de confinement. La tentation est grande, mais c’est une mauvaise idée. Les acides gras sont indispensables pour les cellules et le bon fonctionnement de tous les organes du corps. Ce qui n’est pas nécessaire ce sont les frites, les pizzas à chaque repas et tous les grignotages qui sont beaucoup trop riches par rapport à nos besoins réels du moment. Quelques cuillers d’huile et un peu de beurre ne nuiront jamais à votre balance…

Et ne pas zapper non plus, les apports extérieurs, cosmétiques quoi. Perso, en ce moment je trouve les crèmes corps beaucoup trop lights. Je suis donc passée à l’huile. Végétale of course. Appliquée juste après la douche, c’est le meilleur moyen pour sceller l’humidité en surface et ne pas avoir une peau trop grasse, ce qui est souvent un frein. Dans une story sur IG, j’avais donné une astuce pour les mains (pschitt d’eau thermale + quelques gouttes d’huile visage), ça marche aussi pour le visage et le corps bien sûr.

Et vous, avez-vous aussi cette sensation de sécheresse corporelle intense depuis le début du confinement ? Avez-vous des solution ?