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Recherche mascara, bonne récompense…

Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un article très bien documenté qui racontait combien le mascara était en déclin et constatait même sa disparition totale des nouvelles marques fortes du moment. Ni Huda Beauty, ni Fenty n’en ont. D’ailleurs, cette dernière continue à se déployer et point de mascara en vue… Quant à Huda Kattan, que j’interviewais dans le post Huda Make Up fan Absolue, elle a tout de suite misé sur les faux-cils. Il paraît que Lady Gaga a déposé le nom d’une marque de cosmétiques et de maquillage dans laquelle on ne trouve pas trace de mascara non plus.

Pourtant, l’industrie aurait vendu pour plus de 8 millions de dollars de mascaras l’année dernière. C’est donc plutôt rentable a priori, le mascara. Inventé à la fin du 19ème siècle par un français, un certain Eugène Rimmel qui crée une première formule à base de vaseline (si, si !), il faudra attendre la fin des années 50 et l’invention du premier mascara automatique par Helena Rubinstein pour obtenir le mascara tel qu’on le connait aujourd’hui, c’est-à-dire, un tube avec pinceau intégré.

Mais le mascara a tout de même été fortement concurrencé ces dernières années. Certains traitements tels que Latisse ou Revitalash Advanced qui font pousser et épaississent les cils ont fait leur apparition. On a vu également la pose d’extensions de cils se développer fortement, un service qui permet d’obtenir une frange de cils exceptionnelle et de se passer de mascara par la même occasion. D’ailleurs lors de mes vacances cet été, j’ai remarqué autour de moi que de plus en plus de jeunes femmes avaient recours aux extensions de cils. Normal : pas de coulures quand on nage ou que l’on transpire, pas d’effritements en cours de journée, pas de démaquillage obligatoire le soir. Que de temps gagné le matin !!!

Je remarque également en regardant ma propre fille, que les femmes et les jeunes filles en particulier, sont très exigeantes quant à l’effet et à la qualité du mascara. Ceux qui sont incapables de leur faire des cils plus longs et plus fournis sont systématiquement écartés. Du coup, ma fille est également très branchée faux-cils, mais uniquement pour faire des photos sur IG. Elle ne part jamais au lycée avec, alors que certaines de ses « collègues » le font sans problème m’a-t-elle assuré.

En fait, le mascara reste la chasse gardée des « major companies ». Développer un mascara coûte cher. D’autant qu’il y a quelques années une marque m’avait révélé qu’une entreprise dominante du secteur avait breveté un nombre incalculable de brosses, de formules, de contenants, de matières. Difficile dans ces conditions d’arriver avec l’idée du siècle  et certainement pas envie de voir débarquer une horde d’avocat à sa porte quand on est une start-up.

Mascara Chanel Révolutionnaire cils
Photo Beauty Toaster

Pourtant, quand on a les moyens, il y a encore de la place pour l’innovation, la preuve : avez-vous vu le dernier mascara de Chanel, Le Volume Révolutionnaire (ci-dessus) ? Brosse démente imprimée en 3D (les machines peuvent sortir jusqu’à 1 million de brosses par mois, qui dit mieux ?) dont la matière et la présence de micro alvéoles permettent une application dite subtile et progressive du produit qui, en soi, n’est pas une formule révolutionnaire. Perso, je trouve cette nouveauté fascinante. Et vu le nombre d’essais et la qualité de l’objet, je n’ose imaginer le coût de la R&D. Sûr, qu’une start-up aussi innovante soit-elle ne joue pas dans la même cour !

Bon, mon avis sur ce produit est tout de même moins enthousiaste. Si vous cherchez un effet recourbe-cils et/ou allongeant, oubliez ! Ce mascara épaissit (limite pattes de mouches quand même) et basta, peut-être parce que la texture est trop épaisse. En tous cas, celles qui ont des cils invisibles vont adorer.

Moralité : je pense que le mascara a encore de beaux jours devant lui… Mascara Le Volume Révolution de Chanel , noir, 35 €.

Et vous, avez-vous testé les extensions de cils ? Avez-vous appris à poser vos faux-cils comme une pro ? Ou alors faites-vous aussi partie de la team « jamais sans mon mascara », comme moi ? 

 

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Nouvelle étape dans l’ultra-personnalisation

Je vous avais parlé de Laboté il y a peu. J’avais littéralement craqué sur le concept novateur de cette marque de cosmétique fraîche. Des formules sur mesure, des soins complètement adaptés aux problématiques de la peau à l’instant « T ». Lucie Bataill, sa créatrice, récidive. Décidément, le sur-mesure est de plus en plus incontournable.

Fidèle à son concept et toujours à l’écoute d’une communauté grandissante de fans, Laboté étend cette fois son idée au démaquillage. Quoi de plus logique effectivement ?

Si votre diagnostic de peau est déjà enregistré, la formulation de votre huile démaquillante, votre Beauty Wave, ne prendra pas plus d’1/2 heure. Dans cette Infusion Florale enrichie en vitamine E, des extraits huileux de fleurs (hibiscus, magnolia, thé vert) dosés selon les besoins de ma peau. À ce moment précis : la mienne est sèche, déshydratée et un peu terne. Mon cocktail : un extrait d’huile de thé vert anti inflammatoire et hydratant, d’hibiscus pour ses propriétés régénérantes et anti-âge et des pétales de bleuet, apaisant et riche en polyphénols.

infusion démaquillante Labote

 

J’ai choisi d’ajouter un léger parfum, mais on peut en varier la concentration, voir ne pas en mettre du tout ! La date limite d’utilisation est indiquée sur le flacon comme pour les soins.

Je l’utilise à ma façon. Si j’ai du fond de teint (ce qui arrive tous les matins maintenant. Ahahaha !) et que je n’ai pas la flemme, je passe d’abord un coton d’eau micellaire pour en éliminer un max. Sur peau sèche, je masse l’huile avant de l’éliminer avec une petite serviette humide et chaude, comme en institut. La bonne surprise : la Beauty Wave élimine tous les résidus de soin et de make up.  Elle ne laisse pas de film gras et on a une grande sensation de confort une fois que la peau n’est plus humide.

Beauty Wave, 100 gr, 28 €. Laboté, 11 Rue Madame, 75006 Paris. Tél. 01 45 48 97 48