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Clémence Von Mueffling est une française qui vit à New-York depuis des années. Issue d’une lignée de rédactrices beauté, c’est tout naturellement qu’elle a décidé de devenir journaliste et de créer un webzine autour de la beauté et du lifestyle dans la Grosse Pomme. Comment on s’est rencontrées ? Elle m’a demandé, via IG, si elle pouvait publier une traduction en anglais de l’interview de Joëlle Ciocco sur Beauty and Well Being, son site. Evidemment, j’ai dit oui, je trouvais ça plutôt sympa des sujets croisés. Et du coup, j’ai voulu en savoir plus sur elle et sur la beauté de l’autre côté de l’Atlantique. Je vous laisse découvrir Clémence, la créatrice de ce magnifique webzine en anglais, que je vous invite également à aller checker, car il est vraiment chouette, en plus d’être une mine d’infos ! Vivement qu’on se rencontre IRL 😉

Qui êtes-vous Clémence Von Mueffling ?

Je suis un peu née dans un pot de crème ! Avec une mère et une grand-mère rédactrices beauté au Vogue Paris j’ai très vite su que je voulais continuer cette tradition et travailler dans la beauté. Après des études à l’Université de Paris Dauphine puis à l’ESCP j’ai tout d’abord rejoint le groupe Clarins (à Londres), puis les parfums Carolina Herrera (au siège à Barcelone) et enfin le soin Dior (à Paris).

Ce n’est qu’une fois à New York que j’ai découvert le journalisme et réalisé que je voulais en faire une carrière. En 2014 j’ai lancé le magazine digital Beauty and Well-Being (BWB) puis en 2018 un livre, Ageless Beauty the French Way (St Martin’s Press).

Beauty and Well-Being, c’est votre webzine. De quoi ça parle et à qui ça s’adresse ?

BWB apporte un autre regard sur la beauté et le bien être. Il propose chaque semaine des articles de fond qui couvrent toutes les tendances beauté, bien être, soins naturels, nutrition, sommeil à travers des articles, des interviews mais aussi une rubrique culturelle et des recettes.

J’ai toujours considérer que la beauté et le bien-être ne faisaient qu’un alors que la presse alliait généralement beauté et mode. De plus, je suis régulièrement surprise par le peu d’articles dans la presse qui s’adressent aux femmes plus mures alors qu’elles ont autant envie que les plus jeunes de prendre soin d’elles. Beauty and Well-Being est né de cette envie d’apporter des solutions là où je trouvais qu’elles manquaient.

Vous avez écrit un livre, Ageless Beauty The French Way où vous parlez de votre mère et de votre grand-mère. Vous révélez également leurs secrets de beauté. Pourquoi teniez-vous à parler d’elles ?

Ce livre leur est dédié, elles ont une place très importante dans ma vie. Elles ont toutes les deux eu de grandes carrières à Vogue, et ont eu la chance de rencontrer non seulement les plus grands experts de la beauté de leur époque mais aussi les grands photographes tels qu’ Irving Penn ou Guy Bourdin. Aujourd’hui encore, elles sont pour moi, de parfaites ambassadrices de la féminité et de l’élégance Française.

Avec ce livre nous partageons non seulement les conseils d’experts français (pour le soin du visage, des cheveux, des mains, des pieds, des jambes…) mais aussi nos propres conseils, ceux de trois générations de rédactrices beauté. Les conseils y sont indiqués en fonction des âges : Jeunesse, Plénitude et Maturité.

En parcourant votre livre, j’ai appris que le démaquillage ne faisait pas partie des habitudes des américaines. Comment est-ce possible ? New-York est certainement aussi polluée que toutes les grandes capitales du monde, non ? 

Eh oui, les Américaines n’aiment pas du tout cela. Passer quelques minutes le soir à se démaquiller est la corvée absolue, mais heureusement petit à petit les mentalités changent. Le double démaquillage n’est pas encore accepté mais celles qui en ont fait l’essai sont, en général, convaincues. (Moi la première …merci Joëlle Ciocco!).

Quand au niveau de pollution de la ville de New York, j’ai moi-même été très surprise en m’y installant après avoir vécu dans des villes telles que Paris et Londres, que je trouvais plus propres. La réalité est que New York est sale, certes, mais moins pollué. L’OMS partage régulièrement ses données et les plus récentes sont très nettes. Paris est deux fois plus pollué que New York. (ndlr. Et pan !!!)

Selon vous, le massage est le secret Number 1 des françaises. Pourtant, elles semblaient plutôt s’en remettre à l’efficacité des crèmes jusqu’à il y a encore pas si longtemps. 

Le massage du visage est une technique moins en vogue, la clientèle s’est tournée ces dernières années vers des soins plus invasifs chez les dermatologues. Cette routine beauté a pourtant connu beaucoup de succès et un véritable « following ». Je pense aux grandes années du salon Ingrid Millet, puis celui de Françoise Morice, mais aussi les instituts plus confidentiels tels que Nicole Desnoé et bien d’autres qui ont vu défiler le tout Paris. Pour moi c’est la méthode la plus naturelle pour améliorer la qualité de la peau mais aussi prolonger sa tonicité et sa fermeté.

Vous réhabilitez le travail des esthéticiennes françaises, mais la mode actuelle des facialists nous vient en grande partie des pays anglo-saxons. Ce qui n’est pas banal dans un pays comme les Etats-Unis, où la médecine et la chirurgie esthétique sont reines.

Aux Etats-Unis, beaucoup de femmes sont allées trop loin avec les soins dermatologiques et la chirurgie esthétique. Aujourd’hui ,on commence à voir les effets de cette surconsommation et on se rend compte qu’avec des méthodes plus naturelles et plus douces, on peut obtenir des améliorations non négligeables.

Il y a un grand travail à faire aux Etats-Unis, et j’essaie de faire passer au maximum ce message en faveur d’une beauté plus naturelle. Ce qui compte ce n’est pas d’avoir une peau lisse et parfaite mais d’avoir une peau saine avec de l’éclat. A mon avis, il vaut mieux faire son âge que ne pas avoir d’âge. (ndlr. Je suis d’accord à 100% avec cette affirmation, Clémence !)

On ne parle plus que de cosmétiques green et clean en France. Y-a-t-il la même tendance de l’autre côté de l’Atlantique ?

Aux Etats-Unis c’est très à la mode aussi et d’ailleurs, même les experts s’emmêlent les pinceaux entre le green, le clean, le vegan, etc. Ce qui m’intéresse ce sont des marques respectueuses de notre corps (choix d’ingrédients) et de notre environnement (effort avec le packaging). A mon avis, tout est une question d’équilibre lorsque l’on parle de soins « clean ». Je fais personnellement très attention à choisir un déodorant avec uniquement des ingrédients naturels, j’utilise aussi un dentifrice sans fluor, et des shampooings sans sulfates.En revanche, je suis moins regardante avec le maquillage. Ce qui compte pour moi c’est vraiment l’effort de transparence des entreprises sur la composition de leurs produits et leur volonté de polluer moins.

Quelles sont les marques, produits qui cartonnent chez vous ?

Celles que l’on appelle aux US les ‘Indie Brands’ gagnent de plus en plus de parts de marché. La marque Tata Harper en était la pionnière. Aujourd’hui, les marques qui font parler d’elles sont : Kosas pour le maquillage, Sacha Juan pour les cheveux ou encore Sundays pour les ongles.

Pour le soin les marques qui cartonnent sont : Tatcha, Grown Alchemist, Indie Lee, L.A Bruket, le sérum du Dr Barbara Sturm et les crèmes Augustinus Bader.

Quelle est votre routine beauté ? Tendez-vous à la simplifier ? Etes-vous toujours fidèle aux marques françaises ?

J’ai toujours été pour l’efficacité et le naturel tout en étant sophistiqué. J’aime les marques de maquillage françaises telles que By Terry ou Chantecaille qui donnent un joli teint et beaucoup d’éclat. Je les applique après le sérum Filorga ou un soin hydratant léger tel que Valmont.

Lorsque je regarde ma trousse de toilette je peux dire que je suis archi-fidèle aux marques françaises ! Je ne quitte pas mon Eau Thermale Avène et j’ai toujours de la Cicalfate (Ndlr.La Roche-Posay) dans mon armoire de salle de bain avec un tube d’Homéoplasmine et de Jonctum. J’aime les eaux démaquillantes de Filorga, Bioderma et Odacité. Pour le mascara, j’aime toujours autant ceux de Chanel et Clarins et pour les vernis c’est Kure Bazaar, sinon rien !

J’utilise aussi les soins démaquillants de Joëlle Ciocco, que j’alterne parfois avec Caudalie, ou Valmont. J’ai rapporté dans ma valise récemment après un passage en France, des produits démaquillants Patyka que j’avais très envie d’essayer.

Ma seule grande infidélité, c’est mon parfum. J’utilise depuis quelques années un parfum Américain, c’est Tuberose d’Aerin Lauder.

Avez-vous des adresses à nous donner pour un parcours beauté sans faute à NY ?

Pour un weekend absolument idéal beauté et bien-être, je recommanderais un tour dans Central Park à pied ou à vélo pour prendre un grand bol d’air frais (ndlr. Je valide à 2000%). Puis descendre au nouveau club de wellness qui a ouvert ses portes ce mois-ci, The Wellpour pour un petit-déjeuner sain avant un cours de yoga avec Eddie Stern, le professeur star de New York (Ndlr. Gwyneth Paltrow en est hyper fan). On peut continuer avec une séance de réflexologie ou de méditation. Ensuite direction ABC V, le restaurant végétarien de Jean-George (absolument DELICIEUX !). Après, il suffit de traverser la rue pour aller se faire faire un soin du visage chez Rescue Spaavec Danuta qui travaille avec les produits Valmont et Biologique Recherche. On peut enchaîner avec un saut dans les boutiques de soins « green » et ma préférée est celle du Detox Market, fondée par 2 français. Idéal pour faire le plein des meilleures marques du moment et monter ensuite sur leur terrasse pour admirer la vue sur Soho.

Je terminerai avec un cours de poterie, très à la mode à NY, pour un peu de détente, dans Brooklyn avec ensuite un dîner léger chez The Butcher’s Daughter qui fait les meilleures tartines à l’avocat.

Merci à Clémence pour ces confidences et cette balade dans le New-York green et wellness.

Perso, là tout de suite, j’ai juste envie de prendre un billet et de partir essayer toutes ces bonnes adresses. Et vous ?

 

S’y mettre et s’y tenir cette fois

Comme chaque année, en septembre, je vois mes cours préférés pris d’assaut par des nouveaux venus. Vous aussi, à chaque rentrée, vous revenez de vacances, motivée, en vous disant : « cette année, c’est décidé, je fais du sport trois jours par semaine… ». Mais ce genre de bonne résolution s’évanouit très vite, passé quelques semaines. Sauf si on se pose les bonnes questions, avant de cramer son PEL dans un abonnement ruineux.

De quelle activité avez-vous envie ? Ok, le yoga c’est tendance, mais est-ce vraiment votre truc ? Si vous vous êtes éclatée en faisant du beach volley sur la plage ou en nageant, vous aurez peut-être plus envie d’un sport co (oui, on peut aussi en pratiquer à l’âge adulte), ou peut-être serez-vous dans votre élément dans un sport défouloir, plus cardio (boxe, danse etc.), ou encore dans une piscine (une copine de ma fille fait du water polo avec sa mère deux fois par semaine). Ecoutez-vous…

Vous voulez vous poser ? Tai chi, certains types de yoga, Pilates… Certaines activités demandent de la concentration et apprennent à mieux connaître son corps tout en apprenant à dépasser ses limites. Ne vous laissez pas intimider par certaines postures que l’on peut voir sur IG. Ces yogis ont tous débuté un jour…

Vous voulez vous muscler rapidement ? Le Pump, le Cross Fit… mais attention aux blessures. Il faut tout de même avoir un minimum de condition physique pour ce genre d’activité et bien respecter les consignes de charge et de posture.

 

A quel moment pratiquer ? Vous courez le soir pour récupérer les enfants à la crèche et faire deux-trois courses avant de rentrer ? Alors, ce n’est visiblement pas le bon moment… Vous avez du mal à vous extirper du lit le matin ? Clairement chez vous le matin, c’est fait pour dormir, donc laissez tomber. Quand je travaillais en entreprise (Thank God it’s over 😉 ), j’avais compris que la meilleure heure vu mon emploi du temps surchargé en permanence, c’était le midi. C’était ma bouffée d’endorphines, ce qui me permettait d’échapper au stress de la rédaction, de rencontrer d’autres gens, de me vider la tête, quoi ! Certes, je déjeunais devant mon ordi en quatrième vitesse au retour, mais j’étai très productive ensuite. Aujourd’hui, mon indépendance me permet d’aller exercer mon activité physique le matin, le midi ou en fin d’après-midi, sans aucune prise de tête. C’est nu super avantage, mais bon, il y a d’autres inconvénients aussi…

Mais où aller ? Le lieu, très important le lieu. Attention, je ne parle pas d’adresse mais de géographie. Facilitez-vous la tache ! Galérer pour rejoindre votre salle ou votre piscine, c’est le meilleur moyen de lâcher l’affaire après quelques semaines. Si vous devez parcourir plusieurs kilomètres en voiture (et tourner pour vous garer…) ou prendre les transports pendant plus d’une demie heure, oubliez ! L’idéal, c’est que le lieu de votre activité soit facile à rejoindre à pieds de préférence. Evidemment, le coach à domicile ou sur le lieu de travail c’est l’idéal, mais perso, je n’ai jamais eu les moyens d’avoir un coach privé, quant aux boîtes qui proposent un lieu dédié au sein de l’entreprise, ça existe mais c'(est encore très peu répandu.

Et les jours sans ? Les jours où on a la flemme, les jours de règles où on a l’impression que toute notre énergie s’écoule avec le flux menstruel, bah on force pas. Vous avez loupé un jour ? Rien de grave. Vous irez demain ! Mais surtout ne lâchez rien. Jamais plus de 2 jours d’affilée à sécher, sinon on est certaine de ne jamais y retourner.

Alors qui s’y met ou s’y remet cette année ? 

Faire un break au Château du Launay

Lorsque j’ai eu envie d’interviewer Carole Bogrand qui a crée les cures retraites bine-être et détox au Château du Launay, je me suis tout de même demandé sur qui j’allais tomber. Allais-je tomber sur des gens complètement allumés ? Sur une secte ? La vague actuelle autour du bien-être et du développement personnel est quand même le repaire rêvé pour toutes sortes de gourous pas toujours animés de bonnes intentions !

En parcourant le site du Château, j’avais vu des termes comme « jeûne », « hydrothérapie du colon »… le genre d’infos qui impose la prudence. Coïncidence, quelques jours avant de m’y rendre, j’avais vu sur Arte un documentaire très intéressant sur le jeûne. Alors bizarrement, je m’y suis rendue, plus curieuse que stressée.

retraite bien-être, jeûne, yoga

Carole est une femme accueillante et a les pieds bien sur terre. Elle m’a dit : « Ca ne m’intéressait pas de jouer les châtelaines ». Car lorsque l’on vient faire un séjour dans son domaine, on est véritablement chez elle, dans sa maison, où elle vit avec son mari. Ah ça non, Carole n’est pas du genre à se poser et regarder la vie s’écouler comme un long fleuve tranquille. Comme elle l’explique dans le podcast, elle a voulu crée un lieu multidimensionnel. Depuis plusieurs mois, Carole et son équipe accueillent donc des personnes ayant envie ou besoin de faire une pause, d’arrêter le temps et de se recentrer sur l’essentiel. L’endroit est chaleureux. Ce n’est pas un centre de détox médicalisé, froid et sans âme. J’ai pratiqué ce genre d’endroit où on se sent terriblement seule. Alors qu’au Launay, on est comme en famille.

On peut choisir parmi différentes cures. Cela va du jeûne hydrique (eau et bouillons uniquement, bon courage !) à la cure végétale (fruits, légumes, graines…), en passant par la cure détox, exclusivement à base de jus et de bouillons. D’après vous laquelle ai-je choisi ? La végétale of course. Je n’ai jamais caché que les cures de jus n’étaient pas pour moi. Je trouve ça trop violent (et souvent bien trop sucré) pour l’organisme. En plus en plein hiver, vous imaginez ??? De quoi me rendre complètement folle ! J’ai donc choisi la végétale.

 

A mon grand étonnement. C’était loin d’être triste et fade, mais si pas de pain, pas sucre et pas de dessert. Bizarrement ça ne m’a absolument pas manqué. En cuisine, un jeune chef inventif qui a travaillé à l’Elysée, au Pré Catelan et a su créer avec beaucoup de talent une cuisine fusion d’inspiration franco-vietnamienne surprenante. Les légumes sont de saison (plutôt racine en hiver donc) et sont relevés par des sauces et bouillons très originaux. On mange cru, cuit, on mange des fleurs aussi et on n’a jamais faim, alors que les quantités pourraient laisser craindre le contraire.

Le matin, on se réveille aux environs de 7 heures et on s’adonne, si on le veut, à un rituel ayurvédique (le oil pulling) qui consiste d’abord à nettoyer sa langue à l’aide d’un gratte-langue avant de malaxer une petite quantité d’huile dans la bouche pendant 10 minutes. C’est un moyen efficace pour purifier l’organisme de tout le mucus accumulé pendant la nuit et de renforcer le système immunitaire paraît-il… Ensuite direction le studio de yoga pour suivre un cours de yoga Vynyasa avec Monique, une super prof venue d’Australie. C’est tonique le yoga Vinyasa, ça demande de la souplesse et ça réveille. Super attentive, elle propose toujours des options pour ceux et celles qui sont un peu rouillés ou sont moins flexibles.

yoga vynysa

Après une heure de respirations et de postures, c’est l’heure du petit-déjeuner où l’on a droit à un bol de porridge à base de graines de chia. Pour moi la toxico de la tartine beurrée, ce fut une expérience, mais pas du tout frustrante. Ca m’a juste prouvé que je pouvais manger autre chose le matin et je me suis promis de le refaire à la maison. Euh, bon, j’ai pas encore commencé, mais j’ai acheté mon sachet de graines de chia, c’est déjà ça 😉 !

Puis, en route pour une bonne dizaine de kilomètres de randonnée. C’est top ! Je n’ai jamais randonné de ma vie. J’associe cette activité au 3ème âge. Ridicule ! C’est super la rando ! On dépasse ses limites, on découvre des lieux uniques et préservés, on écoute les sons. Je n’avais plus fait de balade en forêt depuis que j’étais enfant. Ce fut une vraie redécouverte. J’essayais de méditer en marchant, de porter mon attention sur les bruits, les odeurs, de faire continuer mes 5 sens plutôt que d’être en pilote automatique, quoi ! Et bizarrement, zéro fatigue, zéro envie d’arrêter… je me suis sentie portée pendant 3 heures. Et toutes ces couleurs. J’avais complètement oublié que la forêt pouvait être aussi verte en hiver. Certains arbres sont couverts d’un manteau de mousse, comme s’ils se protégeaient du froid. Un bon moyen de prendre conscience, si ce n’était pas encore le cas, de l’urgence de préserver la planète.

forêt, écologie, demain

Un grand merci à Ana pour son massage d’inspiration ayurvédique qui a contribué à détendre mon dos qui depuis l’automne ne m’a laissée jamais tranquille. Ana était une juriste de haut vol avant de changer de voie, ou plutôt de trouver SA voie. Elle m’a dit quelque chose d’intéressant  : « laissez l’univers gérer vos problèmes plutôt que de tout porter tout le temps sur votre pauvre dos ».

Il y a plein d’autres choses/activtés à faire sur place. Consultation en naturopathie, massages, hammam, sauna, bol d’air Jacquier, sans parler des conférences du soir. Celle de Karen sur le foie m’a appris beaucoup de choses (entre nous, c’est le meilleur moment de l’année de le détoxiquer ce bon vieux foie ;-)). Inutile de vous dire que ces 3 jours m’ont donné très envie d’y retourner, mais cette fois pour une semaine. Trois jours c’est trop court pour ressentir la nécessité de changer des choses dans sa vie… Cette courte pause en Bretagne, à Ploërdut très exactement,  fut vraiment salutaire au coeur de l’hiver.

Vous aimeriez en savoir plus ? Je vous invite à écouter mon interview avec Carole Bogrand voire à la réécouter et à naviguer sur le site www.châteaudulaunay.fr 

 

… Et un jour, j’ai décidé d’apprendre

Il n’y encore pas si longtemps, je pensais que mon bien-être passait uniquement par au moins une dizaine d’heures de sport par semaine. J’en avais besoin pour gérer mon stress, arrêter un flot continu  de pensées, me décharger de cette adrénaline qui peut à la longue être toxique. Un jour, en faisant du rangement, je suis retombée sur ce livre Mon Cours de Méditation par Andy Puddicombe. Il n’est pas récent, mais la pratique de la méditation non plus après tout (Ahahah !). Ca m’a toujours intéressée (la preuve, j’avais conservé ce livre), mais je n’avais pas le temps, je pensais que ça serait compliqué pour moi… Ne serait-ce que de me poser, juste ça. Je pensais ne pas en être capable. Et puis je n’ai pas reconduit mon abonnement à la salle en mars dernier. Trop cher, plus le temps, peut-être plus trop envie non plus… Plus envie de me lancer des défis, les blessures récurrentes passé un certain âge… J’avais envie d’autre chose.

J’ai commencé à lire ce bouquin, généralement dans le métro et le soir avant de m’endormir. Je suis restée une éternelle étudiante, j’aime apprendre tout le temps, sur tout, j’aime comprendre. Alors me plonger dans un livre traitant de la méditation me paraissait logique. Et puis au bout d’un moment, je me suis dit que lire c’était très bien, mais que passer à la pratique serait quand même plus intéressant. J’ai décidé de chercher une appli. C’est bien les applis. Généralement vous avez droit à un essai de 8 à 10 jours gratuits où vous pouvez essayer, voir si ça vous convient.

J’ai téléchargé Headspace et Calm et j’ai bien aimé (c’est en anglais, donc, il faut maîtriser la langue un minimum). Mais, j’ai finalement opté pour Petit Bambou, leur équivalent français en quelques sortes. J’avoue, je n’ai pas encore fait le tour de l’appli tellement le nombre de programmes est impressionnant. Le matin au réveil, un peu avant 7 heures, je me fais mon petit rituel, avec des « trucs » piqués à droite à gauche. Genre brossage de dents au saut du lit, nettoyage des oreilles et du nez. Il est important de nettoyer les organes émonctoires qui peuvent être chargés après une nuit de sommeil, dixit Elodie Garamond, fondatrice du Tigre Yoga Club que j’avais interviewée pour Elle, il y a des mois de ça.

J’enchaîne avec deux salutations au soleil enfin j’essaie parce que ça se termine généralement en bataille rangée (pacifique la bataille…) avec Rosy, le chat de ma fille, qui veut absolument squatter mon tapis de sol. Comme par hasard, toujours au moment où je suis en posture chien tête en bas (Ahahah !). Ensuite, j’enchaîne quelques exercices pour faire travailler mes abdos (planches, planches latérales, Hundred…), vous connaissez ma phobie du ventre gros et mou… D’ailleurs, depuis le mois d’août où j’ai commencé cette routine, je peux vous dire que ça paie.

Deux, trois étirements plus tard, c’est le moment de la récompense, le seul moment où Rosy la canaille comprend qu’il faut me laisser tranquille bizarrement. J’installe mon petit coussin, je pose ma tablette sur le sol, casque sur les oreilles et hop, c’est parti pour un quart d’heure. J’essaie d’avoir une sorte de progression dans cet apprentissage, je m’y colle tous les jours avec sérieux. J’aimerais déjà pouvoir faire des trucs de dingue, mais impossible d’aller plus vite. Là, on ne contrôle rien. C’est pas comme apprendre à faire un podcast, aahah ! Et puis apprendre toute seule juste avec une appli, ce n’est peut-être pas la bonne approche pour moi, car j’ai des questions à poser, mais personne à qui les poser en face, ne serait-ce que pour savoir si je fais bien ou mal. Aussi lorsque Karine Kleb que vous avez entendue sur le podcast N°26 Karine Kleb, Chamane Urbaine m’a proposé de faire une séance de yoga avec elle, je lui ai demandé si j pouvais plutôt profiter d’une séance de méditation guidée.

petit bambou, mindfulness, pleine conscience, méditation

On a pris une date et un mardi après-midi bien froid, je me suis rendue chez elle. Elle avait préparé une infusion détoxifiante, deux tapis, deux coussins de méditation. Avant de s’installer on a discuté. Rien que ça, déjà, on entre en condition. Karine, sa voix ou peut-être les deux d’ailleurs, ont un vrai pouvoir apaisant. Elle m’a expliqué qu’elle méditait depuis petite (pour maîtriser la souffrance physique liée à une maladie), que l’idéal, c’était 20 mn de pratique, que les plus aguerris pouvaient voir des lumières, parfois même se « détacher » de leur propre corps au bout de poult années de pratique… En attendant, ma séance s’est déroulée allongée. Grâce à la respiration, je me suis mise en condition et c’était parti pour près de 3/4 d’heure. En sortant, j’étais hyper détendue, même pas pressée de rentrer.

Karine est une chamane urbaine comme elle dit, elle a donc préparé la séance. « Tisane d’ortie pour detoxifier et la sauge pourpurifier. C’est aussi un bon antiseptique. La tisane va aider à éliminer les toxineset les charges négatives que tu viens déposer pendant ta séance, d’où la nécessité de la boire avant mais également après, afin de continuer le processus. » Avant la séance, Karine avait également fait brûler de la sauge et de l’encens Tibétain « pour purifier la pièce afin qu’elle soit « neutre » pour recevoir tes énergies ».

Pendant la méditation guidée, « je t’ai passé au-dessus du corps et du visage,  une herbe que l’on appelle sweet grass. On l’appelle aussi « les cheveux de la terre mère ». C’est une herbe chamanique généralement utilisée  pour les femmes,  parce que c’est sans doute la plante la plus sucrée. On l’utilise  pour purifier les corps mais aussi l’esprit. C’est une plante sacrée à usage médicinal, efficace contre le rhume par exemple. La sweet grass aide à la la guérison spirituelle, c’est l’une des plantes sacrées des amérindiens que l’on retrouve dans les compositions d’herbes contenues dans de petits sacs de guérison qu’ils portent accrochés autour de leur cou et qui protègent celui qui le porte.  Elle attire les énergies bénéfiques et purifie les êtres ».

Bizarrement, la nuit suivante a été agitée pour moi. Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu de réveil nocturne et là, j’en ai carrément eu plusieurs. Et ça s’est reproduit deux soirs de suite. Pourtant aucun signe de fatigue dans journée. J’ai repris ma routine de méditations matinales, plus motivée que jamais. J’ai entendu dire que beaucoup d’entrepreneurs méditent. Entrepreneur ou pas, je pense que méditer est une bonne façon de gérer son stress. Après avoir pratiqué fitness, muscu à haute dose pendant plus de vingt ans, je suis en train de passer à autre chose. Bon, je continue a courir, hein ! Et de temps en temps, je suis un cours de Body Balance, Pilates ou autre…

Depuis que j’ai commencé (un peu plus de 2 mois), au fil des semaines même si j’ai l’impression de ne « rien apprendre », je sens quand même que je suis beaucoup plus posée au quotidien, moins stressée par toutes ces nouveautés qui affluent dans ma vie, la création d’une entreprise et les rendez-vous business, la gestion du podcast… Oui, pour la première fois de ma vie, je suis sereine et prête à prendre des risques que je n’aurais jamais envisagés avant. J’ai l’impression d’avoir plus de distances par rapport à certains évènements qui, en d’autres temps, m’auraient atteinte bien plus intensément. Je relativise tout. Je me trouve beaucoup plus zen avec ma fille. Bizarrement, je lui fais plus confiance. Je ne suis plus sur son dos pour les devoirs. Je lui ai expliqué très calmement qu’à partir de maintenant, quoi qu’elle fasse (apprendre ses leçons, faire ses devoirs ou pas) c’était ses choix et sa responsabilité, que je ne pouvais pas faire les choses à sa place, et que dorénavant je ne m’inquiéterais plus pour elle, car ça me « bouffait » trop d’énergie et que j’en avais besoin pour autre chose. Eh bien ô miracle, peut-être aussi a-t-elle mûri, mais je trouve que depuis la rentrée, elle s’est mise à bosser. Pourvu qu’ça dure  😉

Les conseils de Karine pour apprendre à méditer. « Mieux vaut 5 mn par jour, tous les jours que 20 mn 1 fois par  mois ! Pour apprendre à méditer connectez-vous à votre respiration.Commencez simplement par observer votre inspiration et votre expiration. Soyez patient. La méditation est une discipline. Rien ne viendra de manière instantanée et encore moins la relaxation. Cela demande de la pratique et de la rigueur ».

Sachez que Karine donne des cours de mindfulness, de la méditation de pleine conscience plus abordable notamment pour les débutants. Elle donne aussi des cours de yoga et pratique également le reiki. Faire appel à elle, c’est un peu comme entreprendre un voyage intérieur. Elle est vraiment super ! Découvrez sa pratique sur son site K.YOGA et suivez-la sur IG @k.yoga_holisitc

Et vous, vous est-ce que vous pratiquez ? Qu’est-ce que cela a changé dans votre quotidien ? Ou est-ce que vous envisagez de le faire ? Quels sont vos freins ?

 

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Pourquoi ne pas faire son âge ne sert à rien

Bah, je ne sais pas si c’est la vérité, en tous cas les mots sont puissants comme un uppercut :-). Vous avez des ados ? Alors, vous savez de quoi je parle, ça doit vous arriver au moins une fois par mois (pour les plus chanceux), ce genre de mise au point.

Alors, je vous raconte ma vie. On était en voiture en vacances, c’était l’avant-dernier jour, j’avais cédé à l’envie de ma fille d’aller « faire du surf » en partant à l’aube à l’autre bout de l’île #LaMartinique. 57 bornes aller, 57 bornes retour, merci maman. Tout ça pour deux heures à pas pouvoir se tenir debout sur la planche plus d’une demi seconde quand même. Hum… Heureusement, l’après-midi, j’ai eu droit à ma plage de sable blanc !

Sur la route du retour, je demande à cette chipie si elle est contente de sa journée : « oh oui maman, merci, c’était vraiment super ! L’avantage des ados, c’est que même si c’était pas top (vu du sable, pour moi, c’était pas top !), du moment que c’est un truc qui les intéresse, c’est top. Ahahah ! 😉

Moi : c’était vraiment de chouettes vacances, non ?

Elle : ah ouais…

Moi : mais bon, on n’a quand même pas trop bougé cette année, contrairement aux années précédentes. J’étais quand même plus fatiguée, moins pêchue…

Et là, elle me sort d’une traite la phrase qui tue : « Oui, mais il faut dire que tu vieillis aussi »

Et bim, dans ta face ! Evidemment, on a bien ri, mais elle a raison. Physiologiquement, je me sens plus au ralenti. Avant, je voulais tout faire, être partout à la fois, bref pas question de mollir. Il fallait remplir l’emploi du temps. Zéro temps mort. #ActionMum c’était moi ! Cette année, pas de planning surchargé, plus envie de courir dans tous les sens. Juste envie de me poser sur une plage et ne plus bouger. Je voulais passer des vacances tranquille, apprendre à méditer et… et je me suis écoutée. Au risque d’avoir la soupe à la grimace de ma fille qui, elle, avait envie d’être occupée, enfin même occupée, elle toujours trouvé le moyen de passer ses journées sur son téléphone.

Oui, je vieillis. C’est étrange ce processus, cette impression de ne pas pouvoir y échapper. On a beau chercher tous les moyens possibles et imaginables, rien n’y fait. La réalité est bien là, elle te rattrape malgré toi. Rien ne sera plus jamais comme avant. Au moment où ton enfant commence à avoir sa propre vie (ses amis(e), ses sorties, son indépendance), où toi tu pourrais recommencer à faire plein de choses sympas (sortir tard, partir en week-end, t’enfiler des séries en t’empiffrant de tout et n’importe quoi…), ben t’as plus de jus, t’es à plat comme le lapin des piles Wonder, comme ma petite patate de chat cassé par la canicule ! Est-ce que c’est le fait d’avoir eue ma fille relativement tard ? Avoir un enfant à 35 ans, c’est quand même pas pareil qu’à 27. Et là, on se dit que si c’était à refaire…

Bah si c’était à refaire, je referais la même chose et vous savez pourquoi ? Parce qu’à mon âge, je devrais être larguée en nouvelles technologies, has been de chez has been. J’en connais plein qui à 50 ans ne connaissent pas Instagram (de loin mon RS préféré, tellement il est puissant), refusent les réseaux sociaux même professionnels (pourtant Dieu sait que ça m’aide Linkdin dans ma reconversion 😉 ). Quand on a 50 ans et qu’on a une ado aujourd’hui en 2018, c’est juste impossible d’être larguée. Elle m’apprend plein de trucs. Je crois pouvoir dire que j’ai une bonne longueur d’avance par rapport à son père qu’elle ne voit qu’un WE sur deux. Elle m’aide à comprendre toutes ces mutations et à les accepter surtout.

Donc peut-être que physiquement, je suis plus au top comme à 30 ans, j’ai pas la pêche pour faire du Body Attack, du Cross Fit ou des trucs encore plus extrêmes, mais je vous rassure, j’ai encore du jus (mental) pour plein de choses, notamment celles que je désire accomplir dans ma vie professionnelle. Les jours sans ? Je vais gérer, je prendrai des vitamines, je ferai du yoga, de la méditation, tout ça tout ça. It ain’t over till it’s over ! Allez, on y croit ! 😉

Et vous ? Vous avez l’impression de vieillir aussi un peu plus vite avec vos enfants ? Comment vous faites pour ne pas être dépassée ? J’attends vos tuyaux…

photo personnelle, vacances, Martinique 2018
photo Beauty Toaster

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Stressée moi ? Plus jamais !

Cette année, j’ai décidé que je n’avais plus aucune raison de me stresser. La rentrée ? Quelle rentrée ? Ma fille entre aujourd’hui en Première. Vu son allergie au travail, je devrais sacrément me stresser, mais non, j’ai décidé que l’école était dorénavant son problème. Ce n’est plus moi qui ait les cartes en mains, c’est elle ! J’évoque régulièrement les options orientation, boulot etc. avec elle, mais les réactions sont proches de zéro. Cette génération a une foi en elle absolument désarmante. Elle n’a peur de rien. L’avenir c’est encore tellement loin… et pourtant si proche. Pourquoi aurais-je peur pour elle ? Je ne peux pas bosser ses contrôles à sa place. Je préfère me dire qu’elle trouvera sa voie. Sachant qu’il n’y en aucune de royale, contrairement aux idées reçues ! Au train où vont les choses, de toutes les façons, qui peut prédire l’avenir ? Et puis pourquoi elle s’en sortirait forcément mal ? Peut-être fera-t-elle bien mieux que moi à son âge. En tous cas, je le lui souhaite. Donc ce dossier-là, je le jette, poubelle ! Et un poids en moins !

Pendant ces vacances, et surtout ce mois d’août où je n’ai pensé qu’à moi. « Autocentrage » intégral et croyez-moi, ça fait un bien fou ! J’avais envie de me reprendre en main, alors j’ai couru un matin sur deux chaque semaine, j’ai ajouté deux salutations au soleil et du renforcement musculaire avec des exercices de Pilates et des planches pour renforcer ma sangle abdominale car depuis quelques mois, j’ai remarqué une sorte de relâchement. Et comme je crains les méfaits physiques de la ménopause comme la peste… (souvenez-vous ce post spécial 50’s). Bon, en quelques semaines j’ai réussi à retrouver des abdos dignes de ce nom ! Donc, bah, j’ai plus qu’à continuer hein, no pain, no gain !

J’ai essayé de clore chaque session par 10 minutes de méditation. Bon là, je suis sérieusement à la peine quand même. C’est vraiment pas facile (avec le chat dans les pattes en plus, je vous raconte pas !). Je suis une absolute beginner. Ce n’est pas de la relaxation, ce que j’ai toujours cru. Donc je dois me déconditionner, « désapprendre » toutes ces idées fausses pour pouvoir comprendre ce que c’est et ensuite pouvoir la pratiquer. Je vais m’acharner car je sais que c’est ce qu’il me faut, en cette période cruciale de ma vie où j’opère une mutation professionnelle, sans doute la dernière.

Alors pour celles qui craignent de se faire aspirer par la spirale de la rentrée, et son lot de stress, d’épuisement, de nostalgie des vacances, voici la prescription du Dr Chantal #BeautyToaster, directement inspirée par mes rencontres de ces derniers mois.

Pour se faire une silhouette de rêve, sortir la tête des épaules et avoir cette posture fière et ancrée, direction Reformation où Cassandre et son équipe auront à coeur de vous transformer en quelques séances.

Pour cleaner sa routine beauté, direction le 9ème chez Awesome ou sur le site mygreenbrands.com pour dénicher les marques bio et naturelles les plus trendies et discuter avec Cécile qui est une vraie passionnée. On peut également aller shopper sur le site de Jolimoi.com

Pour débronzer sans avoir la peau terne, voire tachetée, je suis une grande fan du gommage Pépite de la Palmeraie de L’Odaïtès. Dommage qu’il n’existe pas pour le corps… A faire suivre de fluide Le Miracle de Miel d’Exertier . Le soir, quelques gouttes des Huilettes ne seront pas de trop !

Pour nourrir le corps dont la peau s’est bien desséchée sous la canicule, misez sur l’Huile Précieuse Nutritive de Kadalys. Elle assouplit la peau et la rend plus lumineuse. Pour les pieds qui ont un peu morflé aussi, le Baume Riche à Beijing de Latitude Paris est une bénédiction.

Et pour ne pas repartir sur de mauvaises habitudes, on s’oblige à pimper son breakfast au moins une fois par semaine, en piochant dans le livre Pimp My Breakfast de Lili Barbery. Perso, j’ai réalisé sa brioche 3 fois cette été ! C’était trop bon ! Je remets ça ce WE !

Vous sentez des petites tensions, des petites douleurs se manifester ça et là ? Ne les laissez pas s’installer. Elle sont sournoises et risque de vous pourrir la vie à plus long terme. Agissez ! Pour celles qui sont sur Paris ou même de passage, bookez une escale chez Cécile Cotten. Accordez-vous cette parenthèse. Je vais moi-même essayer de m’accorder un massage par mois, car je pense que c’est juste indispensable. La peau est un prolongement du cerveau, il n’y qu’à voir comment on se sent après un massage ! N’hésitez pas à réécouter Cécile épisode 21, vous comprendrez de quoi je parle.

Voilà, c’était ma petite pastille spéciale pour vous souhaiter une bonne rentrée. Et vous, vous faites quoi pour accueillir la rentrée avec sérénité cette année ? Savez-vous méditer et si oui comment avez-vous appris ? Les applis, bon ou mauvais plan ?

 

 

Episode 16. Kym Thiriot n’est pas arrivée au yoga un matin en se réveillant. Non, cette végétarienne convaincue est tombée dedans dès sa naissance, grâce à une mère elle-même pratiquante de cette discipline depuis de nombreuses années. Mais n’allez pas croire que, parce que l’on « baigne » dedans H24 depuis l’enfance, on devient soi-même prof de yoga le plus naturellement du monde.

Faire dans la douceur

Depuis quelques mois, je fais plus attention à moi. Terminé les séances d’effort excessives. Même si je continue à courir, c’est ma soupape (j’en parlais dans 5 bonnes raisons de courir). Je ne sais pas si c’est l’âge (c’est certainement ça) mais plus ça va, plus j’ai envie d’aller vers des activités plus softs. Je veux approfondir ma pratique du yoga, mais plutôt dans un studio, parce que les cours collectifs dans les grandes salles de sport, c’est pas possible. Quand on débute, on a besoin d’être guidé, corrigé. Impossible dans un cours à 30 ! D’ailleurs, rien à voir, mais quand j’ai découvert le Studio Reformation  de Cassandre Mugnier dque j’ai interviewée dans ce podcast, j’ai vraiment réalisé que les cours en surnombre n’étaient vraiment plus pour moi.

Vous êtes comme moi ? Ce week-end à Paris se tient à Paris le Salon Body Fitness. Je déteste aller dans les salons en général, c’est vraiment pas mon trip (ahahah, c’est une expression de vieille ça !). Il fait trop chaud, y’a du monde, bref, c’est vraiment pas le genre d’endroit où je me sens à ma place. Pourtant cette année, je vais bien changer d’avis.

Pourquoi ? Parce que pour la première fois, le salon du fitness fait une place à devinez quoi ? Le yoga, la méditation, le Feldenkrais, le QI Gong… Normal, c’est la tendance forte du moment. Moi-même, pourtant fitness addict, je suis en train de glisser doucement vers des pratiques plus… Non, douces, n’est pas le mot en fait. C’est super tonique. Je suis des profs sur Insta qui font des trucs de malades, ça prend parfois des allures de Cirque du Soleil, mais bon, chacun son truc, hein.port de bras, fitness, yoga

Au salon, je me suis laissé dire qu’il y aurait même une démo de Port de Bras, une technique inspirée de la danse classique, inventée en Russie. C’est super gracieux et ça demande une bonne concentration car ce sont des chorégraphies. A mon avis impossible d’avoir des ailes de Batman si on pratique régulièrement et ça donne un joli port de tête, enfin si on fait l’effort de s’appliquer.

Donc direction le Salon ce week-end, un bon moyen pour s’initier gratuitement à quelques activités. Perso, je testerais bien la méditation. Alors, on se voit là-bas ? Parce que moi, j’y vais, peut-être qu’on se croisera 😉 . Salon du Body Fitness du 16 au 18 mars, à la Porte de Versailles.

Et vous le sport, c’est quoi pour vous ? Un enfer, un mal nécessaire, un plaisir ? Faites-nous partager vos expériences. 

Petit bonus pour celles qui découvrent le blog et pour celles qui aimeraient savoir comment gérer la fin de l’hiver. J’avais eu la chance de recueillir les conseils de Moraima Gaetmank pour passer de l’hiver à au printemps sans trop de casse. A relire pour rester en forme. Namaste.