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2018, année du sur-mesure

Avant, pour celles qui pouvaient se le permettre, on avait droit au diagnostic de l’esthéticienne qui nous refourgait une crème lambda (voire cinq !) formulée pour madame tout le monde. On avait aussi droit (et on y a encore droit) aux linéaires de cosmétiques produits en masse. Mais ça c’était avant ! Aujourd’hui, on est l’ère des soins ultra-personnalisés. Merci au milleniums qui seraient, paraît-il, en demande de produits conçus spécifiquement pour eux/elles, alors que leurs ainées prenaient tout ce qu’on leur proposait (imposait ?) sans broncher, ni questionner la compo des formules. Merci aussi l’IA, l’intelligence artificielle. Car non seulement, elle permet de récolter des infos sur la peau, le mode de vie etc., mais en plus elle donne la formule ad hoc pour chaque peau à l’instant T. C’est un peu comme si la haute couture devenait abordable pour le plus grand nombre. Les concepts explosent en cosméto, mais pas que…

Il y a quelques mois je vous parlais de Mon Teint Particulier (Lancôme) qui permettait la fabrication du fond de teint parfait. Je suis allée jusqu’à la dernière goutte de ce fond de teint tellement j’ai adoré, ce qui ne m’est jamais arrivé avec un fond de teint, tellement j’ai adoré. Vous voulez savoir comment il est fabriqué ? Rendez-vous dans le post Mon perso, le fond de teint sur mesure.

Désormais, le phénomène de personnalisation s’amplifie et se développe dans la cosmétique pure. Les marques se multiplient et rivalisent d’originalité en utilisant toujours l’intelligence artificielle et les données très personnelles nécessaires à l’élaboration de votre crème à vous et pas celle de la voisine.

cosmétiques sur mesure, personnalisation

L’extra fraîcheur : Laboté. Vous vous souvenez, la première fois que je vous en ai parlé, c’était dans le post La Crème de ma crème  paru l’année dernière. Un vrai coup de coeur pour la crème et le sérum sans conservateur. Du coup, j’en avais reparlé à l’occasion de la sortie de l’huile démaquillante personnalisée, la Beauty Wave. Enfin, si vous êtes une fidèle de mes interviews en podcast, vous aurez sans doute entendu sa créatrice Lucile Bataill dans l’épisode 7 et si ce n’est pas encore fait, je vous invite à aller l’écouter. Elle explique sa démarche avec beaucoup de transparence. Je suis une fan de la première heure.

Universkin, derme-cosmétique, esthétique

 

La version cosméceutique : Universkin. Questionnaire sur internet (ça demande bien 15 minutes et c’est assez détaillé). On vous demande comment est votre peau, votre phototype, si vous avez des taches, si vous êtes stressée, ridée… Ensuite, consultation avec un médecin esthétique (eh ouais, ça rigole pas) pour affiner le diagnostic et choisir les actifs les mieux adaptés. Le mélange est réalisé sur place à la fin de  la consultation. Le sérum (il n’y a ni crème ni soin contour des yeux par exemple) peut contenir jusqu’à 3 actifs différents et est formulé sans conservateur. Il est utilisable 8 semaines maxi puisque c’est une formule fraîche. Bon, j’avoue, une catastrophe m’est arrivée. Au bout de quelques jours, j’ai fait fait exploser le flacon du sérum nuit sur le carrelage de la salle de bains. Damned ! Bon je continue à appliquer mon sérum de jour qui est blindé en vitamine C (dosée à 7% tout de même) et en SOD (enzyme anti stress oxydant). Mon verdict : après quelques semaines d’utilisation, je dois dire que l’éclat est au rendez-vous comme jamais, et que les taches se sont déjà bien estompées. J’ai également l’impression d’une peau plus ferme. Moi, je demande : A quand les crèmes sur-mesure aussi,  pour compléter le protocole ? Comptez entre 90 et 120€. Sur le site Universkin.

Eponyma, crème sur mesure

 

La petite nouvelle : Eponyma. Lancée il y a quelques mois. Vous avez peut-être entendu Florent Pascal, son créateur que j’ai interviewé dans l’épisode de mercredi dernier Le Soin sur Mesure. Même principe que précédemment : un questionnaire sur le mode de vie, les besoins de la peau, son environnement… Ensuite, on découvre une formule conçue sur mesure, ses ingrédients et tous ses principes actifs. Et on finit par lui donner un nom, le sien tant qu’à faire. J’ai choisi volontairement une formule nourrissante et protectrice. Vite absorbée, elle laisse la peau confortable à l’application et pas trop parfumée, bien comme j’aime. Rien n’est caché. On sait qu’il y a des conservateurs et Florent Pascal s’en explique très bien. C’est vrai que je l’ai trouvée chère (toujours plus de 85 € les 50 ml). Mais bon, c’est produit à l’unité et niveau service, on n’est pas déçu : on reçoit sa crème très rapidement, en deux jours maxi, c’est fabuleux. A découvrir sur le site www.eponyma.com

Alors certaines me diront : « mais tu as oublié Seasonly ». Bah non, je n’ai juste pas eu l’occasion de la tester alors que j’avais rempli le test et tout et tout (comme me l’avait proposé l’attachée de presse), bref, je préfère parler de ce ce que je connais.

Version parfum : Sillages Paris. Il y a quelques mois, j’avais entendu parler de Sillages Paris, un concept original dingue qui se propose de trouver votre parfum idéal. Alors ce n’est pas une machine qui fabrique votre parfum sur mesure comme l’explique très bien Maxime Janin-Garcia dans l’épisode Les codes du parfum 3.0. Chez Sillages Paris, il y a déjà un certain nombre de jus qui ont été composés par des nez pros. Vous entrez vos critères, ce que vous aimez : notes boisées, fruitées, ambrées etc. Le parfum qui pourrait vous correspondre vous est livré ainsi que des échantillons de fragrances « cousines » pouvant vous plaire également et là plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous adorez le jus que vous a choisi le logiciel et vous le gardez. Vous préférez l’une des fragrances en échantillon. Vous la commandez et renvoyez le flacon (non ouvert, of course). Ok ce n’est pas du sur-mesure à 100%. Mais je vous dirais que ce n’est pas plus mal. Parce que construire un parfum c’est un métier, un art qui consiste à assembler et à harmoniser surtout différentes notes, un peu comme pour une partition. Imaginez si vous vous improvisiez compositeur alors que vous ne maîtrisez pas une note de solfège…

Ne riez pas, c’est exactement, en juin, j’étais en vadrouille à Vivatech, le salon consacré aux nouvelles technologies. Et je suis tombée sur une machine qui permettait effectivement de composer soi-même son parfum. L’idée que n’importe qui puisse créer son propre jus m’a donné mal à la tête. Heureusement, la machine et ses flacons développés par un créateur saoudien coûtent un rein ! Mais jusqu’à quand ?

Et vous les soins personnalisés, ça vous tente ou pas du tout ?

 

Ou comment sécher les cours pour des boutons

L’acné. J’ai jamais trop su ce que c’était. Ado, je n’ai pas connu, mais j’ai eu d’autres trucs, hein, rassurez-vous ! Des petits boutons de temps à autres, mais rien d’alarmant. Or c’est le problème number one de ma fille en ce moment. Cette grande tige trouve qu’elle a des boutons. Beaucoup trop et c’est un drame !

 

« Nan, mais je peux pas aller en cours comme ça !!!! ». Donc ce matin-là, quand elle m’a asséné cette phrase décrivant l’état de détresse de sa peau, j’ai halluciné. Je me suis imaginée au même âge devant ma mère. Hum… autres temps autres moeurs, je n’aurais même pas osé sortir la moitié d’une telle excuse pour sécher les cours.

C’est vrai: elle a bien quelques petits boutons, ça et là, mais rien à voir avec une acné sévère comme en ont certains ados. Elle s’en sort plutôt bien. Sauf que de son point de vue à elle, la moindre petite imperfection prend des allures d’explosion nucléaire. C’est un point de vue d’ado. Vous le savez bien, vous qui avez des ados (ça peut même commencer avant…), tout prend des proportions de dingue à partir de 12 ans. Ma réponse a fusé, vous vous en doutez : « et si tu mangeais moins de saloperies ? » Ah oui, je suis comme ça, moi, cash, cash !

Son problème est plus d’ordre alimentaire, avec en tête de gondole, le sucre. Elle en mange souvent et trop. Le moindre stress et hop, un sac de 300 gr de Dragibus ou de trucs gélifiés ne  lui fait pas peur. Je n’en achète pas (allez une fois tous les 3 pleins de courses et encore !), mais à cet âge, ils ont toujours deux-trois euros qui traînent pour assouvir leurs envies. Au moins c’est pas la clope. On se rassure comme on peut, hein ! Ok, elle n’a ni caries, ni problèmes de poids, mais franchement si elle pouvait freiner, ça m’arrangerait. Et sa peau s’en porterait dix fois mieux.

J’ai remarqué récemment qu’elle avait beaucoup moins de boutons quand elle limitait sa consommation de bonbecs. En interviewant une dermatologue et une naturopathe pour le magazine Elle il y a quelques mois, j’ai d’ailleurs eu la confirmation que le sucre était évidemment un facteur aggravant. Explication : tel un poison, le sucre crée de l’inflammation en jouant sur le fragile équilibre chimique interne, comme il joue sur celui du cerveau d’ailleurs. Eh non, les boutons ne sont pas qu’une affaire de cycle ou d’hormones. Ce qu’on avale influe aussi énormément.

Bon, si quelqu’un à la solution pour lui faire arrêter cette manie, je prends ! Et en attendant quelques conseils de base pour celles dont les enfants sont confrontés, parfois très tôt, au problème : ils doivent éviter de toucher leur visage avec les doigts, histoire de ne pas ajouter de poussière ou de microbes à la flore cutanée qui n’en demande pas tant. Ça paraît con, mais on en voit combien qui se touchent sans arrêt le visage avec les doigts qui viennent de glisser sur la rambarde de l’escalier et d’agripper la barre du métro. Autre truc de bon sens, ils doivent absolument éviter de se charcuter. Ça laisse des taches, des cicatrices quasi indélébiles, surtout si on a la peau mate ou noire. Nettoyage doux tous les soirs (même si on ne met pas de fond de teint), voire le matin aussi si la peau est luisante de sébum au réveil et on l’hydrate tous les matins. Eh oui, une peau grasse peut manquer d’eau, ce qui la déséquilibre encore plus, donc l’hydrater n’est pas du luxe. Et non, si l’on choisit bien son produit, on n’aura pas la peau plus grasse ! Bon, ça  c’est pour les cas légers, bien entendu, s’il y a des kystes et autres bubons pas très sympa, la consultation chez le dermatologue s’impose, n’attendez pas que la situation s’aggrave ou qu’il ou elle se sente vraiment mal. Les ados ne se font pas de cadeaux !

Dans les sorties récentes, voilà quelques produits à leur mettre sous le nez. Viendra bien le moment où ils auront envie (voire besoin) de les utiliser ;-). En attendant, ami(e)s parents, bon courage !

Du bio, avec la ligne Z&Ma, une ligne de produits bio pour ados crée par deux mamans. Aucun dérivé de prétrochimie, mais des extraits naturels  (huile de tournesol, jojoba, aloe vera…). En vente sur www.z-et-ma.com

Spécial acné tardive. Il paraît que 4 femmes (plus ados depuis longtemps) sur 10 seraient touchées. Riche en zincol, en AHA et BHA, ce fluide nettoie la peau sans l’irriter, la répare et la rééquilibre aussi grâce à  de l’acide hyaluronique et de la glycérine. Phys-AC Perfect Fluide Anti-Imperfections A-Derma, En pharmacie.

Millenials only. Nia a été créé par le labo qui fabrique Strivectin. Ludique, ce masque peel-off est riche en argile blanche, poudre de charbon, AHA (extraits de la mangue et du caja).  Sunday Detox Masque Mousse Peel-Off à l’Argile Nia, en exclu chez Sephora.

Waso est la ligne jeune lancée par Shiseido. Je vous en avais parlé dans un post de rentrée sur la vague de soins made in Asia. L’Hydratant Matifiant Express mate les brillances générées pas l’excès de sébum.

Et vous les boutons ? On en parle ? Vous gérez comment ?