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Quoi de neuf en avril ?

Ouhlà ! Je vous avais prévenu que la speedlist ne serait pas forcément régulière, mais là, j’ai fait fort. Désolée, depuis le lancement du podcast, je vois de moins en le jour. Mais j’adore et je suis heureuse de voir que vous êtes toujours plus nombreuses (et nombreux peut-être) à l’écouter.

1.  Rose aux joues. Si vous suivez Beauty Toaster sur IG, vous avez certainement vu ce visuel en post la semaine dernière, il annonçait l’interview de Carole Colombani, maquilleuse pro et fan de Nars. Moi aussi je suis fan de Nars. J’avais parlé de ses fond de teint dans un ancien post Mon teint en mieux. Cette année, j’adore ce blush liquide et sa teinte Hot Tin Roof à la fois super pigmentée et transparente. Je l’estompe à l’éponge contouring sur le sommet de la pommette avant de l’étirer jusqu’aux tempes. Il rehaussé le teint, donne du relief et a un petit effet lift au passage. Toujours bon à prendre… Liquid Bush de Nars, 33,95 € (chez Sephora).

2. Tout sur les règles. Je ne sais pas vous, mais moi j’appartiens à une époque où parler de règles avec sa mère c’était juste pas possible. Heureusement, tout ça a bien changer. Sylvia Vaisman, journaliste santé hyper pointue avec qui j’ai eu la chance de travailler, a co-signé ce livre avec Caroline Michel, journaliste qui tient le blog www.ovary.fr . On y parle protection, de cycles. On y apprend qu’il existe un congé menstruel (ah ouais ?). Mais surtout, on y découvre que les règles ne sont pas indispensables, d ‘autant qu’aujourd’hui, il existe un vrai problème : on a, par rapport aux femmes des siècles précédents, beaucoup plus de cycles menstruels (l’âge de la puberté a avancé, les femmes font moins d’enfants…) et cela pourrait avoir une influence sur le développement de cancers (seins, ovaires etc.). Bref on apprend un max de choses. A mettre entre les mains de nos ados aussi. Petite Encyclopédie des règles, éditons First, 14,95 €.

3. Nouvelle boutique. Si vous êtes fan de Diptyque, sachez que la marque a ouvert une nouvelle boutique de l’autre côté de la Seine. Direction le Faubourg Sant-Honoré à Paris, dans le quartier des grandes maisons de mode. C’est au N° 332 que ça se passe. Rien que la boutique vaut le détour, C’est un écrin, pas très large mais qui fourmille des tout ce qu’on adore évidemment, notamment les fameuses bougies. Difficile de ne pas craquer. Et rien à voir, mais je ne résiste pas… Je vous en avais déjà parlé dans Sang, sécrétions et momies, de ces conférences sur l’univers du parfum. Je suis vraiment fan du Musée du Parfum Fragonard.  On arrive dans la salle en déambulant dans le musée et ses salles sombres, c’est magique. La toute dernière conférence à laquelle j’ai assisté expliquait comment étaient conçus les cabinets de curiosité du 16ème au 19ème siècle. On collectionnait toutes sortes de choses insolites, des météorites, des animaux empaillés, des amulettes et même des calculs de… baleines. La dernière conférence avant les vacances aura lieu le 24 mai. Elle s’intitule Le Musc des Secrets : le Parfum et le Désir dans la Poésie Persane. Durée 1h30, 15 €, réservation obligatoire sur le site www.musee-parfum-paris.fragonard.com, rubrique « Visites et activités ». Je compte bien y assister, et vous ?

4 Spring blossom. Une fois n’est pas coutume (mais alors vraiment pas), je vais vous parler déco ou plus exactement luminaires. Je suis très fan de suspensions. Si je pouvais, j’en changerais à chaque saison, mais comme ça peut coûter beaucoup plus cher que de simples rideaux, ça calme… Irma Birka, une de mes amies est styliste et depuis quelques temps, elle fabrique à la main, avec son amoureux François-Marie Gérard, de magnifiques luminaires baptisés Bloomboom. De grosses fleurs en PVC expansé, colorées ou noir et blanc, à la fois graphiques et poétiques. Elles existent en lampes à poser ou en suspensions. Vous pouvez aller voir sur IG @bloomboom_design. Elles sont juste magnifiques. A partir de 430 € la suspension. Sur le site www.bloomboom.fr

5 De base… C’est l’expression préférée de ma fille. Elle a 15 ans, que voulez-vous ! Fin de l’aparté ;-). J’ai connu Uka sur un salon, il y a un paquet d’années, ils voulaient lancer leurs huiles pour les ongles en France, mais n’avaient même pas encore de distributeur #frustration. Depuis, les choses ont bien changé, même si la marque reste confidentielle. Ces vernis sont en fait des bases. Très pastels et transparentes, elles peuvent s’utiliser seules ou on peut créer sa propre couleur en superposant différentes teintes, jusqu’à 5. C’est subtile et ludique à la fois. Vernis Uka Color Base Coat Zero, 5 teintes, 22 €.

 

 

 

Je crois que c’est la première fois que j’écris un post sur le vernis. Il faut dire que rien ne ressemble plus à un vernis qu’un autre vernis. Les collections s’enchaînent comme en mode, une couleur chasse l’autre. Sorti de ça, pourquoi faire des posts sur le vernis ? En plus le nail art et moi, ça fait deux. J’ai déjà du mal à garder mes ongles nickel sans vernis, alors avec du vernis, comment vous dire ? Et puis, et puis… le vernis est quand même l’un des produits les plus toxiques en cosméto.

Oui, parlons des choses qui fâchent. Le vernis c’est quand même pas très, très clean. Il faut que ça brille, il faut que ça reste impeccable plusieurs jours, bref, tout ça ne s’obtient pas sans un max de pétrochimie. Et pas de bol, c’est notre santé qui en pâtit.

Le toluène qui permet d’avoir une surface toute lisse serait neurotoxique. Le formaldéhyde ? Parfait pour la tenue du vernis, il serait cancérogène. À ces deux-là, il faut ajouter, le styrène, le xylène, le colophane etc. N’en jetez plus ! Ca craint, on est bien d’accord et pourtant on ne peut s’empêcher d’en porter. C’est quasiment le premier geste que les filles apprennent à faire en maquillage. Avec les tutos, les chaînes youtube etc., ça devient même addictif chez certaines ados. Je parle d’expérience…

vernis green manicurist
vernis-manucurist

Du coup, certaines marques élaborent des formules alternatives avec un max d’ingrédients naturels. Un pari fou, vu le produit et l’attente de résultat des consommatrices (parfois un peu schizophrènes, il faut le dire). La formulation est tout sauf évidente. Dernière formule 7 free (sans les 7 ingrédients les plus louches) en date, la collection Green lancée par Manucurist. Elle est à 84% composée d’ingrédients d’origine naturelle.

Oui, on peut faire du vernis avec des extraits de blé, de pomme de terre, de coton coco, de maïs, de manioc etc. Ici, chaque ingrédient chimique a été remplacé par son équivalent végétal lorsque c’était possible. Et les 16% de composés chimiques (résine, agent de brillance etc.) ont été réduits à leur minimum, soit 1% chacun. Donc, ce n’est pas une formule bio, on est d’accord, mais elle est tout de même moins toxique. Pour celles que ça intéresse, elle est également vegan.
Et la tenue ? Surprenante, quasiment la même qu’un vernis tradi, de belles couleurs (le gris souri est magnifique et le rouge sombre, une tuerie), de la brillance. Pas mal, pas du tout. Well done Manucurist !

Collection Green de Manucurist, 15 couleurs, une base et un top coat, 14 €. Points de vente sur le SITE de la marque.